L'Empire

Oh trop bien une section RP Smile

vous avez du le remarquer j'adore écrire Razz

bon bah je propose de commencer et d'inaugurer cette section Very Happy

CHAPITRE 1: Les défenseurs de l'empire

La nuit était glaciale en cette avant-veille de fête. L'air était lourd, le silence pesant, seul le souffle des guerriers se faisait sentir ... Et oui, car c'était bel et bien une guerre qui se préparait à l'approche de la trêve. Tout le monde était prêt: les palissades étaient renforcées, les armes affutés, les archers sur les remparts, les guerriers aux portes de la ville, les éclaireurs étaient prêt à donner le signal ... il ne manquait plus que les ennemis ... et il se faisait attendre depuis la veille, depuis qu'un mystérieux messager avait averti la ville de l'arrivée imminente des forces rebelles ...

Et pourtant, l'empire n'avait pas tout le temps été aussi divisé.
Quelques mois plus tôt, l'empire était à son apogée. Jamais il n'avait été aussi grand, aussi beau, sublime dirais-je même.
Les 4 conseillers, Bonot the Great, Gimli, Figaro, et alain_b, avait su gérer cet Empire de la meilleure des manières: la diplomatie. Tout le monde semblait heureux ... cependant, cette façade cachait quelque chose de terrible...

Dans la nuit du 24 décembre 2003, les plus grands chefs des armés, assoifés de pouvoir et devenus très populaires, entrèrent dans le Conseil et tentèrent d'éliminer les conseillers, qui, grâce au courage de leurs gardes, purent s'échapper. Cet évènement, qui ne fut révéler à la population que quelques jours plus tard, fut l'élément déclencheur de ce qui arriva par la suite. Les rebelles, tels qu'on les appelait, commencèrent à piller tous les villages qui se trouvaient sur leur passage et massacrait tous ceux qui ne se ralliaient pas à leur cause.

Lors du massacre de Farthen Dur, il y a maintenant 2 ans, toute ma famille fut massacrée, ainsi que 200.000 habitants.
C'est alors que je me suis engagé, engagé dans cette guerre féroce, sans pitié. Celà fait maintenant 2 ans que nous nous battons pour notre liberté, 2 ans que nous résistons aux rebelles, 2 ans que nous tentons de ne pas reculer, mais aujourd'hui nous devons l'admettre, nous sommes en position de faiblesse.
Si je devais faire le compte je dirais qu'il ne nous reste environ que 100.000 guerriers et 25.000 archers (évidemment je ne compte pas les bleus, ils ne sont pas encore assez expérimentés ...).
Nous nous trouvons désormais retranché dans le dernier avant-poste de l'Empire, et nous avons reçu l'ordre de ne laisser passer sous aucun prétexte les rebelles. Si les rebelles percent cet avant-poste, l'Empire est perdu; et je compte bien honorer la promesse que j'ai faite aux conseillers: nous devons tenir !

Je suis à la tête de cette armée, et pourtant je semble ne pas connaitre tous mes soldats; tellement sont morts aux combats, tellement ont été blessé, tellement ont été capturé et je l'imagine massacrés ...
Celà fait 2 ans que je vois des milliers d'hommes tomber au combat, et pourtant je suis toujours là, et je dois continuer.
Que dire au milieu de tous ces hommes qui se disent que cette bataille sera surement la dernière?

Il est temps de se préparer, j'entends les colonnes ennemis marcher sur nos terres.
Je me lève et m'adresse aux hommes présents autour de moi:
"Aujourd'hui, l'avenir de notre nation est en jeu. Nous ne devons pas reculer, nous ne pouvons pas reculer! Nous nous battrons jusqu'au bout, pour ce que nous avons de plus précieux: notre dignité, nos valeurs, et notre Empire! Levons-nous ... ET BATTONS NOUS !!!!"

CHAPITRE 2 : Les préparatifs

Tout est redevenu calme, mon discours est, semble-t-il, bien passé aux oreilles de mes guerriers. Le jour va commencer à se lever et nous avons encore veillé une nuit pour rien ... quoi que ...

Les trompes des éclaireurs se mirent à résonner dans toute la vallée, la ville commença à s'exciter, les guerriers finissaient les derniers préparatifs, les archers tenaient leurs arcs en main ... mais où sont'-ils ?

J'entends une rumeur courir sur les remparts, entre les archers. Les rebelles seraient, soit-disant, plus de 2.000.000
Si tel est le cas, nous ne tiendrons guère longtemps face à ces hordes assoifées de sang.

Des colonnes de rebelles, armées jusqu'aux dents, marchent sur la ville. Les trompes ne résonnent plus, les éclaireurs ont été massacrés. Ils ne sont probablement plus qu'à quelques kilomètres.

L'heure est venue, les portes s'ouvrent, se dévoile alors à nous, un spectacle effrayant. Toute la vallée est recouverte de rebelles, à perte de vue, peut-être 500.000, peut-être 5.000.000 je ne saurais dire. En tout cas ils sont beaucoup plus nombreux que nous. J'aperçois les têtes de nos éclaireurs, portés en étendard par les chefs ennemis tels des trophés.

Je ne sais pas si j'aurai le courage d'envoyer ces milliers d'hommes qui sont derrière moi dans cette bataille, celà revient à tous nous sacrifier.
Je demande à ce que l'on referme les portes: il faudra user de stratèges ...

CHAPITRE 3: La bataille des ruses

Comment pouvons-nous affaiblir l'ennemi ? Telle est la question que je me suis posée durant les 2h pendant lesquelles je m'étais assoupi.
Quel ruse pouvons-nous mettre au point ?

Alors que je me posais ces questions, les portes de la cité se mirent à trembler. Ce n'était pas une attaque, simplement un messager. Dès que j'eus doné l'ordre d'ouvrir les portes, l'homme se précipita à l'intérieur des murs de la cité et vint jusqu'à moi.

"Seigneur,
Je viens ici en tant que messager.
Le général Potter m'a quemandé de venir jusqu'à vous, afin de vous soumettre sa proposition.
Rendez-vous, et tous les habitants seront épargnés. Si vous refusez, tous les hommes seront tués, les enfants égorgés, les femmes emmenées comme esclaves et la cité sera brûl..."

A peine avait-il finit sa phrase, que déjà sa tête volait.
Je demandais à mes hommes de catapulter sa tête dans le camp rebelle, et en entendant les troupes rebelles lever le camp, je compris que le général rebelle avait reçu ma réponse.
Je pensais donc que l'offensive était iminente.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je reçus, quelques heures, plus tard, la visite d'un second messager. Celui-ci, plus calme, attendit que les portes ne soient complètement ouvertes avant de s'introduire dans la cité et de s'approcher.

"Seigneur,
Le général Potter a reçu votre réponse et a décidé d'abandonner le siège.
Comme vous pourrez le voir, tous nos hommes sont partis.
Mais avant de quitter définitivement vos terres, le général s'est permis de vous offrir un présent: cette noble statue de bois à votre éfigie. J'espère que celle-ci reflètera toute votre grandeur."

Je laissais partir ce messager, et je fis entrer la statue.
Pendant que je l'examinais, je vis arriver les gardes, chargés de bois et de paille, à qui j'avais demandé de m'ammener de quoi faire un grand bucher.
Mon grand-père m'avait raconté, un soir, l'histoire du cheval de Troie.
Je mis donc le feu à la statue, et dès que le feu atteint la partie haute de la statue, on entendit les cris des soldats brûlés vifs.

Dans la nuit, je rejoins les archers envoyés en éclaireurs.
Ils avaient suivis le chemin dans la forêt, comme je leur avais indiqué, et s'étaient positionnés au dessus du campement rebelle le plus éloigné, installés à environ 50km de la cité, tandis que les 9 autres campements étaient un peu plus proches.
Je dirais qu'environ 150.000 hommes se trouvaient dans ce camp.

Il est donc temps de passer à l'action.
Je demande aux archers d'envoyer leurs flèches enflammées sur les tentes. Une pluie de flêches atteint le campement.
Les rebelles sortent en courant, certains gravement brûlés. Tous se précipitent sur leurs armes et leurs boucliers, mais la plupart sont morts avant d'arriver jusque là.
C'est un véritable massacre, aucun d'eux ne peut riposter.
Puis le campement redevient calme, plus de bruit, juste le dernier souffle des rebelles, gisant sur le sol rougit par le sang.

Cependant, j'ordonne le départ des archers. Il faut rentrer à la cité le plus rapidement possible. Dans la débacle, j'ai remarqué une jeune rebelle, qui, passant au travers des flèches, à réussit à s'échapper vers le campement principale.

Je ne sais pas encore si cette bataille est une réussite. Nous avons tué 150.000 rebelles, mais nous ne sommes pas encore sûrs de rentrer en vie ...

Un retour mouvementé

Nous apercevons déjà la cité.
La bataille est loin derrière nous, cependant la vision de ces jeunes rebelles tombant sous nos flèches reste gravée.
Des jeunes, entre 15 et 18 ans, tous enrolés de force, mais qui ont massacré nos familles et nos amis.
Même si celà est horrible, nous devions le faire.

Je ne sais ce qui se passa tandis que je repensais à la jeune cavalière qui s'était enfuit, mais je fut soudain projeté à terre.
Un nuage de fumée envahit alors le chemin, et chacun courrait pour trouver un abri.
Puis tout redevint calme.
Qu'étais-donc cette étrange sensation? la peur? le danger? Je ne sais pas décrire cette étrange sensation, mais j'ai l'impression que les derniers kilomètres vont être les plus éprouvants.
J'ordonne aux hommes de marcher sur les bords du chemin, si possible d'avancer en pasant dans les fossés.
J'envoie des éclaireurs, que nous voyons revenir 5 minutes plus tard sur un cheval, la tête tranchée.

Les rebelles sont donc cachés quelque part dans les alentours, et nous sommes pris au piège si nous n'avançons pas.
Je rassemble tout le monde, et j'échafaude mon plan.
Il sera simple: courir jusqu'à la cité, sans se retourner.
Pour ma part, j'ai décidé de rester derrière, avec ceux qui ont décidé de couvrir les arrières.

C'est le moment, tout le monde est très excité, car celui qui passera retrouvera sa famille.
Je demande à ce que l'on sonne le signal, et tous commencent à courir en direction de la cité.
Pour l'instant rien ne se passe, il faut continuer à courir!
Et puis je vois une flèche passer devant mes yeux et transpercer la tempe de mon voisin.
J'ai demandé aux autres de ne pas s'arrêter, et pourtant, tous dégainent leurs arcs et me couvrent pendant que je ramasse le corps de ce malheureux soldat.
Etait-ce un tireur embusqué? Je ne le crois pas.

Je demande à ce que l'on resonne le signal, afin que chacun se remette en chemin.
Au bout de 100m, ce n'est pas une flèche, mais une marée de flèches qui s'abbatent sur les premiers de la colonne.
Mais cette fois, personne ne s'arrête.
Je dois ramener le plus de survivants à leurs familles, je l'ai promis.
Nous continuons de courir tandis que les flèches pleuvent.

Et puis, je vois au loin un mur se dresser, un mur de rebelles, armés de lances et de haches, ils nous attendent pour un corps à corps sanglant.
Je demande à tout le monde de s'arrêter, et nous nous cachons dans le long d'un fossé.
Nous avions laissé la moitié de nos effectifs sur notre chemin, et il nous était impossible de continuer, et encore plus de faire marche arrière.
Que faire?

Tout le monde savait ce qui allait arriver, mais certains attendaient de moi la solution miracle, solution que je ne trouvais pas.

J'entendis alors des chuchotements dans les rangs, puis l'un d'eux, du nom de Artol se leva.
Je m'attendais au pire, mais finalement il déclara: "si nous devons mourrir aujourd'hui, alors ce sera à vos côtés, afin que vous puissiez rejoindre notre cité! POUR LE GéNéRAL!!!"
Et tous se lancèrent à l'assaut de l'armée de rebelle qui nous faisait face, chacun sortant sa dague ou son épée, suivant ce qu'ils avaient sur eux. Cependant, ceux qui n'avaient que leur arc s'élancèrent avec celui-ci.
Je n'avais jamais combattu avec des hommes aussi courageux.
Cette fois, aucune flèche n'arriva jusqu'à nous.

Que préparent-ils?

Tandis que je courais, je sentis quelque chose entrer dans ma jambe.
La douleur fut soudaine et violente et je m'écroulais.
Tous se retournèrent et 2 archers vinrent me relever.
La flèche avait transpercé ma jambe, mais les 2 archers m'aidèrent à marcher.

Au loin, je voyais les rebelles en position, les lances en avant pour empaller les premiers arrivant, les haches à la main pour ceux qui arrivent ensuite.
Et puis d'un coup, tous ceux retournèrent.

Que regardaient-ils?

Ils commencèrent alors à courir dans notre direction, apeurés. Je vis alors surgir de derrière la falaise, l'armée du nain gimli. Tous les nains, armés de haches de guerre presque plus grandes qu'eux, firent un massacre parmis les rangs des rebelles.
Ce n'était pas la première fois que gimli nous sauvait de ce genre de situation.

Une fois les rebelles dispersés, je m'approchais de gimli: "Mon ami, merci encore. Tu es encore arrivé au meilleur des moments. Mais comment avez-vous su que nous étions en difficulté?"
"Et bien nous étions en exercice, et puis nous avons vu tous ces archers que nous avons massacré. En continuant notre chemin, nous sommes tombés sur ce groupe d'individus et on s'est dit que ce serait un bon entrainement de se faire du rebelle. On va se boire une chope à la mine?"
"Je suis désolé mais il faut que je ramène ces hommes à leurs familles; je pense qu'ils sont pressés de rentrer."
"Je comprend, mais mon invitation tient toujours pour une prochaine fois. Bonne chance"

Nous repartimes alors vers la cité, et chacun retrouva sa famille quelques heures plus tard.
Cependant, j'eus la lourde tâche d'anoncer à certains la mort de leurs proches au combat .... ils seront vengés!